BOTHSIDESOFTHEGUN

indignation !!!!

 

Je relis encore et toujours A. Schweitzer, Théodore Monod, Antoine de St Exupery, Albert Camus et tant autres esprits lumineux et rassurants... Et je ne comprends pas l'intolérance, l'injustice, la cruauté immanente des hommes envers le règne animal, envers la vie qu'il qualifie d'inférieure, la maltraitant sans discernement ni ménagement, la vie ensanglantée au quotidien!

Je roule lentement, nous allons prendre notre repas de midi . Septembre s'isole et diffuse alentour une lumière amoindrie, presque pesante. Le ciel encombré donne enfin les premiers orages de l'été. Je pense profondément en empruntant la petite route de campagne qui m'emporte vers le foyer; le paysage est si familier, il s'endort et s'étire dans les champs roussis et couverts d'éteule,
de ces fourrages couleur feu, de lune, comme pourrait l'être la fourrure comblée de joie d'un Renard libre.
En arrivant sur un petit pont, bordé de deux murets de pierres taillées, j'aperçois un animal allongé, un petit Renard.
Posé sur sa pierre tumulaire tâchée de sang, il semble dormir, presque apaisé; il a souffert. J'appréhende le forfait, le crime animalier, je sais que ce petit être est mort brutalement !
Mais c'est avec stupeur que je découvre la turpitude de la macabre mise en scène où la mort est exaltée sauvagement. Mort ostensible, ostentatoire et lâche, blessure béante et saignante, répugnante comme les plus archaïques de nos structures cérébrales capables d'engendrer la barbarie, la sauvagerie de ces êtres innommables et indignes de la vie au royaume du genre humain agressif...
La gorge du petit animal, de ce petit être qui ravit les contes et les fables, les dessins animés, l'imaginaire fécond de nos enfances, est soutenu par des bois fourchus et acérés, le corps du Renard a été allongé, aplati sur le granite pour mieux exhiber l'horrible et large blessure, le trou morbide qui lui ravage le collier. Il a fallu au tueur tout le vice et la vilénie pour étudier et flanquer la dégradante posture de l' être inférieur banni, marqué du sceau des superstitions dépassées. Les croyances brandies aux sommets stupides de l'inintelligence et du sadisme s'affichent encore tristement de nos jours, à ciel ouvert, aux fonds des traditions, comme les perversités nécessaires d'un monde décadent, bardé d'œillères!
Je suis là, consterné, sans rien dire. Mon âme s'emballe, hurle en silence indignation et révolte. Mon incompréhension ricoche et me revient comme un hymne à la souffrance, à l'intolérance gonflée d'atavismes désopilants, simplets et de mauvais terroirs, une ode à la bêtise et à la méchanceté, un instinct indéfectible de dominance primaire.
Il n'y a qu'un pas entre de tels actes perpétrés contre l'animal et le crime justifié de piètres idoles, de basses fins hégémoniques.
J'entends le Petit Prince et le Renard, j'ai envie de pleurer comme on s'effondre devant le crime et l'opprobre à la vie. Je veux fuir de telles terres, je ne suis pas de ce monde!
J'ai osé ces photographies, sous tous les angles et froidement pour cracher avec mes yeux, avec le plus grand mépris sur de tels actes qui souillent notre voie, nos chemins, le sens unique et beau de l'existence.
Et même si la Nature devait porter, assumer elle aussi, les témoignages immanents d'une certaine cruauté envers les créatures plus faibles, l'homme s'est ici déchu, déchargé, accusé de toutes les plus iniques préméditations, pour l'éternité .
Il est des contrées où de telles images susciteraient une réaction immédiate de désapprobation et d'écœurement...
Ici, je sais, loin du Petit Prince et du Renard apprivoisé, loin de l'écrivain de Terre des Hommes, on bâtit des citadelles d'argent aux colonnes de papier mais on ne préserve pas l'âme, dépossédée peu à peu de toutes les sentinelles  fidèles à la vie, à l'amour et à la tolérance.

J'ai pris ce petit Renard aux couleurs de l'automne et des fougères chaudes des alpages, et je l'ai rendu à l'humus du sous-bois, aux bruissement tristes des feuilles de la forêt, aux murmures dolents de l'eau du ruisseau orphelin.

J'ai quitté la portion de route avec l'amère certitude de croiser chaque jour ce petit pont, où la mort a été lamentablement souillée et profanée. Une route, un chemin quotidien balafré et endeuillé de toutes les misères du monde.

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C-G CAMPAGNAC

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21/09/2009
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YEAH !

"Bravo , la Désobéissance civile "contre le délit de

 solidarité !

Des manifestants sont rassemblés devant le tribunal de Strasbourg, le 8 avril, à l'appel d'un collectif d'associations, dont Emmaüs et la Cimade, pour réclamer la fin du "délit de solidarité".

 

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblés, mercredi 8 avril, dans 80 villes de France à l'appel d'un collectif d'associations, pour dénoncer le "délit de solidarité" qui menace, selon elles, ceux qui aident les sans-papiers (Le Monde du 9 avril). Sur France Inter, le ministre de l'immigration a réfuté cette vision : "Le délit de solidarité est un mythe. La preuve : en soixante-cinq ans, personne n'a été condamné." Selon lui, la peine prévue par la loi et condamnant l'aide au séjour irrégulier "ne saurait concerner tous ceux qui aident de bonne foi un étranger en situation irrégulière. (Elle concerne) les personnes participant activement aux filières d'immigration clandestine".

 Les manifestants - dont de nombreux citoyens venus défiler pour la première fois - se sont alarmés du "climat d'intimidation", qui règne aujourd'hui et "se traduit par des contrôles de police, menaces, interpellations".
le monde .fr

 


10/04/2009
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NUL NE SAIT LE CHEMIN D'UN SEUL REGARD...


07/04/2009
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TITE CHRONIQUE D'ESPERANCE !


Voici un chat qui prouve que, si les hommes  voulaient, on pourrait s'entendre avec tout le monde .......................................................

lol , love story "cat and mouse " !..................

et ils eurent ++++ d'enfants ???????????????


05/04/2009
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THE SHAPE OF MY HEART .................................


 

  

 

 

 

He deals the cards as a meditation
And those he plays never suspect
He doesn't play for the money he wins
He doesn't play for the respect
He deals the cards to find the answer
The sacred geometry of chance
The hidden law of probable outcome
The numbers lead a dance

I know that the spades are the swords of a soldier
I know that the clubs are weapons of war
I know that diamonds mean money for this art
But that's not the shape of my heart

He may play the jack of diamonds
He may lay the queen of spades
He may conceal a king in his hand
While the memory of it fades

I know that the spades are the swords of a soldier
I know that the clubs are weapons of war
I know that diamonds mean money for this art
But that's not the shape of my heart
That's not the shape, the shape of my heart

And if I told you that I loved you
You'd maybe think there's something wrong
I'm not a man of too many faces
The mask I wear is one
Those who speak know nothing
And find out to their cost
Like those who curse their luck in too many places
And those who fear a lost

I know that the spades are the swords of a soldier
I know that the clubs are weapons of war
I know that diamonds mean money for this art
But that's not the shape of my heart
That's not the shape of my heart
That's not the shape, the shape of my heart

 

         Une chanson coup de coeur  ,  partagée !

 

 Une interpretation acoustique de toute beauté !

 

En plus d'une musique,d'1 voix magnifique ,  il y a avant tout le message..........................

                    LE TEXTE.....................................

 

Rare  texte aussi profond, aussi bien écrit... qui parle  évidemment de cartomancie , ou d'1 jeu de carte , de la vie, de l'amour, de la reflexion sur le monde (les armes, les guerres, l'argent) etc.... qui Ã©voque aussi nos personalités vis a vis des autres,  la fidélité,  la difficulté d'exprimer nos sentiments à ceux que l'on aime, et peut-être aussi d'autres  significations ...................

 

           Un vrai texte philosophique !

"1 voyage de sentiments à fleur de peau, en toute intimité......"


04/04/2009
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CO- NAISSANCE DE "SOIE"

Ecrivain, penseur, poète et peintre libanais de grand talent, Khalil Gibran fait partie de ces êtres qui ont illuminé le monde par leur génie créatif. Ses poèmes ont été traduits dans le monde entier et ses peintures appréciées dans les plus grandes capitales. Mais l'œuvre qui a le mieux traduit le message mystique dont il était porteur et qui lui a valu l'illustre renommée que nous connaissons est, sans conteste, "Le Prophète" : chef-d'œuvre qui restera dans l'histoire de l'humanité une référence spirituelle incontournable

 
 
De la connaissance de soi

 

Un homme dit:" Parle-nous de la Connaissance de soi"
Il répondit:
" Vos coeurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits.
Mais vos oreilles se languissent d'entendre la voix de la connaissance en vos coeurs.
Vous voudriez savoir avec des mots ce que vous avez toujours su en pensée.
Vous voudriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves.

Et il est bon qu'il en soit ainsi.
La source secrète de votre âme doit jaillir et couler en chuchotant vers la mer,
Et le trésor de vos abysses infinis se révéler à vos yeux.
Mais qu'il n'y ait point de balance pour peser votre trésor inconnu,
Et ne sondez pas les profondeurs de votre connaissance avec tige ou jauge,
Car le soi est une mer sans limites ni mesures.

Ne dites pas: "J'ai trouvé la vérité", mais plutôt: "J'ai trouvé une vérité".
Ne dites pas: "J'ai trouvé le chemin de l'âme". Dites plutôt: "J'ai rencontré l'âme marchant sur mon chemin".
Car l'âme marche sur tous les chemins.
L'âme ne marche pas sur une ligne de crête, pas plus qu'elle ne croît tel un roseau.
L'âme se déploie, comme un lotus aux pétales innombrables. "

Khalil Gibran


04/04/2009
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